Les épargnants ont massivement épargné en assurance vie au mois d’octobre
En octobre 2025, les versements en assurance vie atteignent 17,1 milliards d’euros, leur plus haut niveau pour un mois d’octobre.
Publié le par
La mutuelle d’épargne GARANCE propose des offres de bienvenue exceptionnelles pour les nouvelles souscriptions en assurance vie sur Garance Epargne (jusqu’à 2.500€ offerts !), ou en PER via le PER Sérénité ou le plébiscité PER Vivacité (jusqu’à 750€ offerts). Les primes en euros sont soumises à conditions de versements en montant (cumulables sur toute la période des offres), sans imposition de répartition supplémentaire sur des unités de compte. Offres applicables jusqu’au 31 décembre 2025.
Champions de l’épargne peu rémunérée, les Français ne demandent qu’à apprendre à faire fructifier leur capital.
Plus fourmis que cigales, les Français ont une forte propension à épargner, attentifs à se constituer un « filet de sécurité » immédiatement disponible en cas de coup dur ou de dépenses imprévues. De fait, en 2020 face aux incertitudes économiques engendrées par la crise pandémique, ils ont en moyenne mis de côté 21,3% de leur revenu brut disponible (source : Insee), accumulant leurs économies sur des comptes courants et Livrets A, peu voire pas rémunérateurs.
Si l’aversion au risque explique en partie ces comportements privilégiant la liquidité et la sécurité au rendement, une méconnaissance globale des produits financiers et des instruments de placement existants limite grandement leur capacité à faire travailler leur argent alors même que l’une des principales motivations des épargnants est la volonté de s’assurer un avenir meilleur. Un déficit de connaissances qui est ainsi loin d’exprimer un désintérêt : conscients de leurs limites, 73% des Français estiment que la culture financière devrait faire l’objet d’un enseignement spécifique à l’école, 64% déclarant, par ailleurs, que bénéficier d’une telle formation plus jeunes, leur aurait été profitable.
Avoir une vision claire de son budget sur plusieurs années, de sa capacité d’épargne et d’emprunt, de ses besoins financiers à court, moyen et long terme, et des placements permettant d’y répondre... Moins de 2 Français sur 10 se sentent tout à fait à l’aise avec ces sujets, un peu plus de 3 sur 10 déclarant avoir simplement des lacunes sur les différentes solutions d’investissement à leur disposition. En phase avec les diagnostics formulés notamment par la Banque de France, 49% des Français admettent avoir une culture financière insuffisante, voire inexistante pour 14% d’entre eux.
49% des Français déclarent ne pas avoir les moyens d’épargner suffisamment pour investir ailleurs que sur un Livret A. Fait surprenant, 43% de ces répondants appartiennent à la catégorie "CSP+". Autre point saillant : les femmes sont surreprésentées à 59% (contre 40% pour les hommes). Conclusion : même les Français qui ont les ressources pour déployer une stratégie de constitution de patrimoine se jugent dans l’incapacité de se lancer.
En termes de placements financiers, 46% des Français déclarent ne pas savoir qui solliciter pour trouver des conseils d’investissement. Malgré ce flou, le conseiller bancaire serait, pour une grande majorité d’investisseurs potentiels, l’interlocuteur naturel privilégié à 83%, largement devant le Conseiller en gestion de patrimoine (66%) et les proches (63%). Un recours qui interpelle si l’on considère le turnover dans les banques, l’accélération de la fermeture d’agences bancaires et la baisse de leur fréquentation ou encore l’attrait croissant pour les banques en ligne qui séduisent aujourd’hui 10 millions de clients en France.
Alors que la digitalisation du système bancaire et la dématérialisation totale des processus favorisent leur autonomie en leur permettant de réaliser des opérations depuis leur smartphone, ce dernier, outil privilégié d’accès à Internet et la connaissance, tend à devenir le principal « coach d’apprentissage personnel ».
Il faut démocratiser l’investissement auprès de tous les Français pour les aider à répondre à leurs besoins à chaque étape de leur vie. Jean-Christophe Antoine, Président d’ATLAND Voisin « Cette étude nous apprend une chose importante : une large part de Françaises et de Français qui ont la capacité d’adopter des stratégies de construction de patrimoine ne le fait pas. Pour y remédier, les enjeux de la confiance et de la connaissance sont fondamentaux. En matière de confiance, il est indispensable de passer par des acteurs, conseillers comme gérants, contrôlés par un régulateur comme l’Autorité des Marchés Financiers. En matière de connaissance, il faut appréhender le triptyque rentabilité, risque, liquidité. Cela peut sembler évident pour un professionnel, mais c’est loin de l’être pour la majorité de la population. L’offre pléthorique nécessite de se renseigner en amont pour trouver le bon équilibre entre les produits garantis en capital et liquides mais non ou peu rémunérateurs d’un côté, et les produits rémunérateurs avec un horizon long et un risque devant faire l’objet d’une diversification de l’autre. Les conseillers ont une grande responsabilité dans cette nécessaire pédagogie et doivent être formés pour que les produits les plus intéressants ne soient pas uniquement réservés aux investisseurs avertis et aux particuliers aux plus hauts revenus. »
En octobre 2025, les versements en assurance vie atteignent 17,1 milliards d’euros, leur plus haut niveau pour un mois d’octobre.
Eurazeo a annoncé le lancement de deux nouveaux fonds, Eurazeo Prime Strategic Opportunities (EPSO) un fonds de private equity, et Eurazeo Prime Income Credit (EPIC), un fonds de dette privée. (...)
L’année 2025 est déjà terminée pour les banques. Objectif 2026, avec une reprise de la concurrence, les objectifs d’octrois de crédits sont revus à la hausse.
Amundi propose 3 fonds d’ETF, 1 par profil d’investisseur, sur une base de 12 ETF. Détails.
La hausse des frais bancaires en 2026 restent mesurées, même auprès des banques à réseaux. Le recours aux services bancaires 100% en ligne permet toujours de réduire drastiquement sa facture bancaire.
Chaque année, le livret A voit son encours diminuer tous les mois d’octobre. Paiement de la taxe foncière, solde de l’impôt sur le revenu à régler, etc. Les raisons ne manquent pas pour (...)