Vous pouvez empiler toutes les mauvaises nouvelles du monde, avec le vaccin, le CAC 40 ne veut pas baisser !
La Bourse de Paris a terminé en légère baisse de 0,07% lundi, dans la lignée de plusieurs séances calmes mais avec des disparités importantes entre les secteurs, au profit des plus dépendants de l’activité économique, vivifiés par la perspective d’un vaccin.
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L’indice CAC 40 a cédé 3,74 points à 5.492,15 points. Il avait gagné 2,15% sur l’ensemble de la semaine précédente, la troisième semaine de hausse d’affilée. La cote parisienne a passé toute la séance dans le vert, avant de basculer dans le rouge lors des ultimes échanges.
Le marché évolue toujours dans la séquence ouverte par "la première annonce sur le candidat-vaccin de Pfizer/BioNtech", le 9 novembre, décrit Valentin Bulle, gérant actions chez Dôm Finance. Il serait efficace "à 95%" d’après les essais cliniques.
Depuis, d’autres laboratoires ont présenté des résultats encourageantscomme Moderna, dont le candidat-vaccin est "efficace à 94,5%", ou AstraZeneca lundi, avec une efficacité de 70% mais qui est plus facile à stocker. Les investisseurs attendent désormais la diffusion de ces vaccins à grande échelle, regardant les procédures d’autorisation. Aux Etats-Unis, les vaccins homologués pourraient être distribués avant la mi-décembre. L’Europe pourrait suivre lors de la seconde quinzaine de ce même mois, selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
"On voit désormais une limite dans le temps à la succession des confinements et reconfinements", analyse Valentin Bulle. Cette plus grande visibilité se traduit sur les marchés par une "nette baisse de la volatilité", ajoute-t-il. En outre, les investisseurs étaient toujours rassurés par la perspective d’éventuelles mesures de soutien des banques centrales, en cas de nécessité.
Ces soutiens permettent de mettre de côté d’autres sources d’inquiétude, comme le refus persistant de Donald Trump de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle aux Etats-Unis, et les incertitudes que cela induit,ainsi que les négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sur leurs futures relations commerciales. Les valeurs les plus malmenées en raison de la crise ont continué à remonter un peu leur retard sur les autres. C’est le cas des valeurs cycliques, les plus sensibles à la conjoncture et qui sont donc revivifiées par la perspective d’un vaccin efficace.
Renault montait de 4,28% à 32,17 euros, et TOTAL de 4,70% à 36,12 euros, surfant sur le plus haut en deux mois et demi du prix du pétrole.
Les banques étaient également bien placées, avec une hausse de 4,07% à 9,31 euros pour Crédit Agricole, 2,41% à 16,55 euros pour Société Générale et 1,32% à 41,19 euros pour BNP Paribas.
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