Les indices boursiers battent des records, alors que l’économie mondiale est poussive. La spéculation est jouée à fond. Un terreau idéal pour un coup de grisou.
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CAC40 à 7.900 points, bientôt 8.000 ! Pourquoi pas ! Il ne faut pas être contrariant pour le plaisir de l’être, ni d’un optimisme béat face à l’évolution des marchés. Comme à chaque franchissement de nouveaux records des indices boursiers, le doute se renforce logiquement. D’autant plus que l’économie mondiale ne semble pas être en super forme.
Les investisseurs sont des moutons, irrationnels
Les marchés sont devenus moutonniers à outrance. Une société séduit, son cours va s’envoler pratiquement sans limite rationnelle, exemple : NVIDIA, avec ses puces à 40.000$ pièce. Une croissance exponentielle, liée à l’intelligence artificielle, alors que des concurrents avancent sur ce secteur, à l’instar de Microsoft. La chute n’en sera que plus belle ? De même, par le passé, les tendances sur Tesla ou encore Apple semblaient toujours irrationnelles tant les risques couvaient de fortes déconvenues. Tesla abaissent fortement ses marges afin de ne pas s’effondrer face à la concurrence. Les nuages arrivent. Rivian, constructeur de pickup électriques, chute de 22% le jeudi 22 février, car les chiffres publiés sont légèrement inférieurs aux attentes. Sérieusement ? Ainsi, quand les moutons ne veulent plus d’une valeur, là aussi, le mouvement est fort : les gadins boursiers avoisinent désormais les -20%, c’est la sanction dès lors qu’une publication n’est plus dans les clous. Les moutons changent de fourrage au gré des avis sur les réseaux sociaux, une autre époque.
Des bénéfices 2023 au-delà des espérances
Et pourtant, les sociétés ont pour la plupart publié des bénéfices en 2023, en forte hausse. Les investisseurs ont sans doute oublié que l’inflation a aussi fait son job. Les sociétés ont augmenté leurs tarifs avec l’inflation, sans doute davantage que dans la vraie vie. Les bénéfices grimpent fortement, et pourtant nombreuses sont les sociétés avertissant que 2024 ne s’annonce pas aussi glorieux. Alors pourquoi les marchés, et notamment le CAC40, continue de battre record sur record ? La bourse n’est-elle pas sensée anticiper les bénéfices futurs ? Tout semble porte à croire que les investisseurs sont désormais dans l’instant présent.
Quels seraient les facteurs d’une baisse à venir ?
Croissance revue à la baisse : la France revoit sa croissance à la baisse. Rien de grave, mais de 1.4% à 0.9%, ce n’est qu’une baisse de 35 % !
Taux d’intérêts : les taux de marché (pas ceux des banques centrales) font de la résistance à la baisse. Cela montre bien que tout n’est pas joué d’avance.
Intelligence artificielle : personne ne constate donc qu’entre les promesses, les craintes et les espoirs pourtant sur ce secteur, et la réalité, il existe un monde d’écart ? L’IA générative, c’est sympa, mais cela n’est en rien une révolution. Tant qu’aucun système IA ne sera doté d’un sens critique, l’IA restera à sa place, un outil comme un autre, ni plus ni moins. Loin du changement de monde que certains évoquent dans les médias. Le retour à l’intelligence humaine sera le contre-coup, à moindre frais.
Immobilier : les fissures commencent à se multiplier. Aux USA, le marché du crédit tousse, les taux sont à 7 % et les saisies de biens immobiliers reprennent. En France, l’immobilier d’entreprise voit ses valorisations chuter. Les prix de l’immobilier résidentiel sont attendus en plus forte baisse en 2024 depuis plus de 20 ans.
Cryptos : l’effet ETF Bitcoin spot pourrait se retourner contre la cryptomonnaie. Sans rendement, le bitcoin n’est donc arbitré que pour les variations de son cours en dollars et avec les ETF, c’est encore bien plus facile et plus sécurisé avec des bitcoins.
Car les krachs ne se produisent que si la majorité des investisseurs ne s’y attend pas...
Dans le monde merveilleux des marchés financiers, le krach est le rappel à l’ordre que la spéculation se fait sur le dos de ceux qui achètent trop tard. Quand tout le monde se rue sur un actif particulier, c’est qu’il est temps de le vendre, aime à rappeler les "experts" des marchés financiers. Pour mémoire, lors du krach de 2022 les fonds d’actions américaines avaient baissé en moyenne de 16%. Les fonds de valeurs de croissance américaines avaient, eux, été en repli de 28% ; voire 32% pour les fonds de valeurs technologiques. Pour qu’un krach se produise, il faut que la majorité des investisseurs ne s’y attendent pas. Les moutons seront alors tondus comme à chaque crise boursière. Et puis ils reviendront au fur et à mesure...
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