CAC40, nouvelle hausse de +1.44% sur la semaine, pas que du luxe, même si les Français sont des tanches en économie
Cette semaine, ce sont surtout les résultats admirables de LVMH qui ont fait saliver les journalistes financiers. La CAC40 signe une hausse confortable de 1.44% sur la semaine.
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Pas une surprise, il faut se rappeler toutes ces études attestant que les Français sont incapables de comprendre le fonctionnement des marchés financiers, le rendement d’une obligation, etc. Et que les Français figurent parmi les plus investis en cryptos, doit-on y voir un lien ? Toujours est-il que Bernard Arnaud en rajoute une couche, les Français qui le critiquent, seraient des tanches en économie. Son succès contre vents et marées soulèvent des critiques des envieux...
"Je constate avec un peu de surprise - encore qu’en France, il ne faut jamais être surpris - que les gens ne connaissent pas bien l’économie, donc on se fait critiquer par des gens qui ne connaissent pas bien le sujet dont ils parlent", a dit Bernard Arnaud lors de la présentation des résultats annuels du groupe LVMH. L’on pourrait effectivement pas prétendre le contraire. Entre ceux qui croient savoir, répondant à ceux qui ne savent pas, forcément, ce succès contre ventes et marées de LVMH dérange. Au point où, la société est contrainte de rappeler qu’elle paie pas moins de 2 milliards d’euros d’impôt en France et qu’elle figure parmi le premier recruteur privé du pays.
(c) FranceTransactions.com
LVMH est en grande forme. Ignorant la conjoncture, le numéro un mondial du luxe a réalisé une année record 2022, avec des ventes en hausse de 23%, à 79 milliards d’euros. Pour la première fois, la marque Louis Vuitton a dépassé la barre des 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires. En bourse, le titre a logiquement signé un nouveau plus-haut historique à 808,20 euros avant de symboliques prises de bénéfices. Le sellier Hermès lui a emboîté le pas, signant un énième record à 1.717,50 euros.
CAC40 : un gain de 1.44% sur la semaine
Sur la semaine, l’indice CAC40 termine en hausse de +1.44 %, en clôturant à 7097.21 points.
Semaine prochaine : Les banques centrales feront la tendance
Le marché et les économistes estiment que la Réserve fédérale américaine (FED) n’augmentera ses taux d’intérêt que de 25 points de base la semaine prochaine (le 1er février), après quatre relèvements de 75 points de base et un autre de 50 points de base. « Nous nous attendons à ce que la Fed revienne à une telle hausse de taux, portant la fourchette des Fed funds entre 4,5% et 4,75%, écrivait Paul Ashworth, chef économiste Amérique du nord chez Capital Economics, en milieu de semaine. Mais nous nous attendons à ce que la formule selon laquelle des hausses continues de taux seront nécessaires soit maintenue. Pour contrer l’assouplissement récent des conditions financières, des orientations prospectives pourraient être ajoutées pour s’engager à laisser les taux à des niveaux élevés pendant un certain temps. »
BCE et BOE en embuscade
Le 2 février, le marché aura un double rendez-vous avec la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d’Angleterre (BoE). Pas de surprise à attendre de la première, Christine Lagarde, la présidente de l’institution, ayant martelé sa volonté de lutter contre l’inflation. La zone euro s’oriente donc vers une nouvelle hausse de 50 points de base des taux directeurs. De l’autre côté de la Manche, la BoE devrait opter pour un geste d’une même ampleur alors que les prix à la consommation ont bondi de 10,5% sur un an en décembre, ceux des aliments et des boissons ayant augmenté à leur rythme le plus rapide depuis 1977.
Suivi des valeurs
Intel : ne passe plus inaperçu. Les investisseurs ont lourdement sanctionné Intel : - 7,8%. Le leader mondial des semi-conducteurs a créé la surprise en annonçant anticiper une perte pour le trimestre en cours. Il table en outre sur une baisse de 40% de son chiffre d’affaires sur les trois mois à fin mars.
JCDecaux : En hausse de +3,11% après l’annonce d’une croissance organique légèrement supérieure aux attentes de 5,1% de son chiffre d’affaires au quatrième trimestre et de 16,6% sur l’ensemble de l’année. Barclays a par ailleurs relevé son opinion sur la valeur de « pondération en ligne » à « surpondérer ».
Airbus : atterrissage en douceur. Airbus a perdu 3,57%. Jefferies a dégradé son opinion sur le titre de l’avionneur européen d’« achat » à « conserver » et ajusté son objectif de cours de 135 à 130 euros. Le groupe de spiritueux Rémy Cointreau, lui, a lâché 3,72%, pénalisé pour avoir mis en garde le marché contre un excès d’optimisme au sujet de la croissance des ventes au quatrième trimestre
Ipsen : un mal de tête. Ipsen a cédé 0,75%. Le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé de ne pas accorder d’autorisation de mise sur le marché au palovarotène d’Ipsen, développé pour le traitement de la fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP). Ipsen prévoit de solliciter le réexamen de l’avis du CHMP, sur la base des données scientifiques issues du programme d’essais cliniques du palovarotène existants, et de répondre aux interrogations soulevées.
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