La Bourse de Paris temporise (-0,07%) après la Fed

La Bourse de Paris a terminé sur une note hésitante (-0,07%) jeudi, cherchant un second souffle après avoir digéré les annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui s’est montrée particulièrement accommodante.

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La Bourse de Paris temporise (-0,07%) après la Fed

L’indice CAC 40 a perdu 3,81 points à 5.378,85 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,2 milliards d’euros. La veille, il avait fini en recul de 0,80%, rompant avec sept séances de hausse d’affilée.

La cote parisienne a ouvert à l’équilibre, avant de connaître une petite baisse de régime à mi-séance, puis de se stabiliser à nouveau.

"Le marché n’apas eu peur de la Fed. Il s’est un peu stabilisé et cherche une nouvelle direction", a relevé auprès de l’AFP Cédric Besson, gérant et conseiller du président chez Gaspal Gestion.

La Réserve fédérale américaine a annoncé mercredi qu’elle abandonnait l’idée de relever sestaux d’intérêt cette année, dans la perspective d’un ralentissement plus marqué de la croissance aux Etats-Unis et d’une inflation toujours plus contenue.

Elle a également annoncé qu’elle cesserait en septembre de réduire son portefeuille de bons du Trésor, accumulé à son bilanaprès la crise.

De son côté, la Banque d’Angleterre a maintenu ce jeudi son taux directeur inchangé à 0,75%, jugeant que "les incertitudes autour du Brexit continuent de peser sur la confiance et l’activité économique à court terme".

"C’était important que la Fed rétablisse un tout petit peu son discours parce qu’en début d’année, elle a été un peu paniquée et dit qu’elle serait patiente", faisant prévoir à certains une possible baisse des taux à moyen terme, a rappelé M. Besson.

Or, cette fois, "elle a dit qu’elle ne procèderait pas à des hausses de taux en 2019 mais qu’elle envisageait de les monter en 2020", a-t-il poursuivi.

Pour autant, plusieurs sujets de préoccupation restaient présents dans l’esprit des investisseurs, à l’instar des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, qui sont "en train de s’enliser un peu même si le marché a anticipé dans ses prix que l’issue serait favorable, ce qui est loin d’être gagné", selon M. Besson.

Quant au Brexit, "la probabilité d’un Brexit dur a fortement réaugmenté", a-t-il poursuivi, estimant que "l’Europe ne peut pas accepter d’aller au-delà des élections européennes et ne peut pas accepter que les Britanniques votent pour celles-ci".

"Et si le point d’achoppement qui est l’Irlande est sans solution, redonner du temps ne sert à rien", donc un nouveau vote sur le même accord doit être accepté, a avancé l’expert.

Les dirigeants européens ont mis le Royaume-Uni au pied du mur jeudi, en avertissant qu’un nouveau rejet de l’accord de Brexit par les députés britanniques déboucherait sur un divorce chaotique, à huit jours de la date butoir du 29 mars.

Le président du Conseil européen Donald Tusk a conditionné le report du Brexit de trois mois, au 30 juin, réclamé par la Première ministre Theresa May, à l’adoption de l’accord qu’elle veut soumettre pour la troisième fois aux élus britanniques "aussi vite que possible".

Du côté des indicateurs, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis se sont inscrites en baisse, selon les données du département du Travail publiées jeudi.

 Les semi-conducteurs bien orientés -

Sur le terrain des valeurs, EssilorLuxottica a chuté de 6,55% à 98,12 euros, pénalisé par la crise à son sommet. Six mois à peine après la naissance du groupe, le camp italien a rejeté mercredi la responsabilité de la crise de gouvernance sur la partie française. Le PDG d’Essilor et vice-PDG délégué du géant mondial de l’optique a qualifié de "mensongères" les accusations à son encontre.

Elior a perdu 4,37% à 12,05 euros après avoir annoncé être "récemment entré" en discussions exclusives avec le fonds PAI Partners pour la vente de sa filiale de restauration de concession Areas.

Sodexo a souffert poursa part (-2,61% à 97,78 euros) d’un abaissement de la recommandation de Goldman Sachs à "vendre" contre "neutre" auparavant.

SMCP a plongé de 7,41% à 14,63 euros, fragilisé par des perspectives inférieures aux attentes même si la maison mère des marques de prêt-à-porter Sandro,Maje et Claudie Pierlot (SMCP) a multiplié par près de huit son bénéfice net en 2018 par rapport à 2017.

Stallergenes Greer a décollé de 41,70% à 36,70 euros, le cours évoluant mécaniquement en direction des 37 euros par titre, qui correspondent à l’offre de rachat annoncée jeudi par le fonds d’investissement Ares Life Sciences, propriété de la richissime famille suisse Bertarelli, qui détenait déjà 83,9% du capital du laboratoire.

Les titres liés aux semi-conducteurs ont été portés par les résultats jugés rassurants pour le secteur de l’américain Micron Technology, à l’instar de STMicroelectronics (+4,39% à 14,85 euros) et Soitec (+2,51% à 71,55 euros).

jra/tq/eb

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