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Après un nouveau rallye irrationnel, alors que les droits de douane américains sont en forte hausse en 2025, l’indice phare, le S&P 500, pourrait bien vaciller dès le mois de septembre. De nombreux gestionnaires de fonds ont déjà alerté sur les niveaux élevés des valeurs actions US, mais rien n’y fait. Les flux acheteurs, réguliers, sont tels que la hausse balaye, pour le moment, toutes les prédictions de baisse attendues cet été.
Depuis la dernière chute du mois d’avril, les indices américains n’ont plus cessé de grimper. Le S&P 500, l’indice de référence des gérants aux Etats-Unis, est sur le point d’aligner un troisième mois de hausse, de l’ordre de 3% pour le moment, après un fort gain cumulé de l’ordre de 11% sur la période mai-juin. Depuis le début de l’année, il grimpe de quelque 8,6%.
Selon les analystes de JP Morgan, le mouvement de hausse n’est pas terminé. Ils voient ainsi, selon des informations relayées par la chaine d’informations CNBC, le S&P 500 gagner encore du terrain, ce jusqu’à la publication des comptes trimestriels de Nvidia.
Ce sera très exactement le 27 août, que tout se jouera pour le S&P500, après la clôture des marchés. Pourquoi cet horizon ? Tout simplement la date de publication des résultats de NVIDIA. Les investisseurs attendent une légère déception pour réaliser leurs juteuses plus-values. Nvidia est au plus haut historique, arborant fièrement une capitalisation boursière de plus de 4.300 milliards de dollars, soit maintenant 500 milliards de plus que son poursuivant direct, Microsoft. C’est surtout plus de 1.100 milliards de plus que le troisième occupant du podium, Apple, avec son poids d’un peu moins de 3.200 milliards de dollars.
« Nous continuons de trouver des indices étayant notre hypothèse haussière : des données macroéconomiques résilientes ; une croissance des bénéfices ; un apaisement des tensions commerciales », explique JP Morgan, qui regardera néanmoins de près deux éléments au cours des prochains jours, à savoir les chiffres de l’emploi non agricole de juillet et les résultats des grandes capitalisations technologiques.
La progression inexorable du S&P 500 vers des sommets historiques va subir un sérieux test cette semaine avec la publication des trimestriels de quatre géants technologiques, d’une capitalisation combinée de 11.300 milliards de dollars : Microsoft, Meta Platforms, Apple et Amazon. « La barre est placée très haut, a déclaré Michael Arone, stratégiste chez State Street Investment Management. Les Sept Magnifiques, en particulier, doivent absolument concrétiser leurs performances dès maintenant pour maintenir cette dynamique ». Les investisseurs auront aussi à composer avec la réunion de la Réserve fédérale américaine, qui vaudra surtout pour les indices qui seront donnés par la banque centrale et son président Jerome Powell lors de sa conférence de presse, sur les prochaines décisions de politique monétaire d’ici à la fin de l’année.
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