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La bourse de New York a fini en ordre dispersé vendredi, après la publication des données sur l’emploi qui ont montré que le marché du travail aux Etats-Unis reste solide, malgré quelques signes de détérioration. L’indice Dow Jones a gagné 0,33%, ou 115,8 points, à 34 837,71 points. Le S&P-500, plus large, a pris 8,11 points, soit 0,18%, à 4.515,77 points. Le NASDAQ Composite a reculé de son côté de 3,15 points (-0,02%) à 14 031,82 points.
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Les données sur l’emploi continuent de montrer que nous ne sommes pas en récession, ni même près de l’être. Toutefois, certains détails de ce rapport sont préoccupants. Le rapport du département du Travail pour le mois d’août a montré que le taux de chômage a augmenté à 3,8%, ce qui a renforcé les attentes selon lesquelles la Réserve fédérale américaine (FED) maintiendra ses taux inchangés ce mois-ci.
Callie Cox, analyste des marchés américains chez eTORO, livre ses commentaires : L’embauche reste un élément favorable à la bonne santé de l’économie, mais le taux de chômage a sensiblement augmenté. Il s’agit en partie d’une bonne nouvelle : les gens reviennent sur le marché du travail, ce qui peut temporairement faire baisser le taux de chômage. Mais le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi élevé depuis le début de l’année 2020. Le chômage est un domino dans l’économie dont on ne veut pas qu’il tombe.
Les salaires semblent toutefois ralentir à nouveau, ce qui est une bonne nouvelle pour la Fed. Et les chiffres des salaires pourraient calmer les inquiétudes concernant les signes d’une accélération de l’inflation. Mais ne nous emballons pas : une croissance des salaires de 4 % est beaucoup trop élevée pour l’objectif d’inflation de la Fed et pourrait l’obliger à maintenir les taux à un niveau élevé pendant un certain temps.
L’économie américaine est également devenue un jeu de devinettes : les données relatives à l’inflation s’améliorent à nouveau, mais le marché de l’emploi pourrait encore s’affaiblir. De plus, nous entrons dans une période de l’année où les variations saisonnières sont faibles. Il n’est donc pas étonnant que les investisseurs semblent nerveux et inquiets.
Le marché a besoin de données et d’orientations solides pour s’orienter. Mais nous devons également nous rappeler que nous sommes dans un marché haussier jusqu’à preuve du contraire. Le S&P 500 a progressé de plus de 20 % depuis octobre, et la dynamique joue en faveur des optimistes. Une crainte d’inflation pourrait suffire à faire basculer les prix, mais le risque ultime pour le marché haussier pourrait être une récession. Et pour l’instant, il semble que nous en soyons encore loin. Surveillez les demandes d’allocations chômage : elles sont encore faibles par rapport à la population active. Mais si le chômage est vraiment un problème, nous pourrions les voir augmenter dans les mois à venir.
Il convient de rester vigilant dans ce contexte, sans pour autant renoncer totalement au risque. La façon dont vous vous positionnez dans cette phase haussière peut dépendre de ce que vous pensez de l’économie. Si vous pensez que la croissance est forte et que les taux pourraient rester élevés pendant un certain temps, il peut être intéressant de rechercher des noms et des investissements sous-évalués. En revanche, si vous pensez que Wall Street surestime le potentiel de l’économie, vos couvertures classiques contre la récession semblent particulièrement bon marché. Nous préférons garder un pied dans les deux camps, en recherchant des actions cycliques bon marché tout en conservant une exposition aux secteurs sensibles aux taux d’intérêt. Et surtout, respectez la dynamique du marché haussier.
Les actions de Blackstone BX.N et d’AirBnb ABNB.O ont progressé dans les échanges prolongés vendredi après que S&P Dow Jones Indices a déclaré que les deux sociétés rejoindraient l’indice S&P 500 .SPX.
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