La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Les banques ne vont pas prendre des risques avant la fin d’année 2021, d’autant que l’année 2021 aura été encore très largement favorable au marché du crédit. Les nouvelles règles d’octroi de crédit immobilier, à appliquer strictement à compter du 1er janvier 2022, poussent les banques à clarifier leurs positions. Tout dossier à risque limite est évincé.
De leur côté, les promoteurs anticipent également un fort ralentissement en 2022. Le lobbying aidant, les conditions du Pinel et du PTZ n’ont pas été drastiquement remaniées et ces dispositifs Pinel et PTZ reconduits au-delà de 2022, année de transition avec la remontée des taux d’intérêts. Si le marché de l’immobilier est attendu en baisse en 2022, le marché du neuf reste particulier, et le plus souvent, les prix ne baissent que très rarement.
Ainsi, sur cette fin d’année, les promoteurs n’hésitent plus à offrir les frais de notaire pour tout achat de logement neuf. Au pied des chantiers, s’affichent des offres à prix réduit. Et sur internet, des promoteurs affichent des remises exceptionnelles pour l’achat de logements neufs, avec, souvent, des frais de notaire offerts.
Toujours dans l’optique de faire passer les acheteurs potentiels à l’acte, les offres de cuisine ou de salle de bain offerte se multiplient. Le parking offert ne suffit plus. Les acheteurs auront une position plus favorable sur cette fin d’année, car le nombre d’acheteurs chute au fil des semaines. Le bémol étant qu’ils pourraient obtenir encore davantage en attendant quelques semaines encore. L’incertitude, liée à l’élection présidentielle, peut être un réel avantage pour les faire baisser les prix.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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