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Nouveau scandale financier à venir ?
À ne pas confondre avec les Panama Papers. Pandora Papers est une enquête collaborative menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) en partenariat avec 150 médias internationaux, dont Le Monde. Elle repose sur la fuite de près de 12 millions de documents confidentiels, transmis par une source anonyme à l’ICIJ, provenant des archives de quatorze cabinets spécialisés dans la création de sociétés offshore dans les paradis fiscaux (îles Vierges britanniques, Dubaï, Singapour, Panama, les Seychelles…).
Cinq ans après les Panama Papers, l’enquête Pandora Papers révèle l’ampleur des dérives de l’industrie offshore et de ses sociétés anonymes. Elle montre comment ce système profite à des centaines de responsables politiques, et comment de nouveaux paradis fiscaux prennent le relais à mesure que les anciens se convertissent à la transparence.
Parmi les dizaines de milliers de propriétaires de sociétés révélés par les Pandora Papers, Le Monde confirme que 600 Français sont présents. Forcément, les médias ne divulguent pas tous les noms en une seule publication, et préfère distiller ses listes au fil de l’eau. Parmi les responsables politiques de haut niveau, figurent l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn, le président kenyan Uhuru Kenyatta, le premier ministre libanais Najib Mikati, le roi de Jordanie Abdallah II, le premier ministre tchèque Andrej Babis, le président équatorien Guillermo Lasso, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président gabonais Ali Bongo, le premier ministre ivoirien Patrick Achi, le président congolais Denis Sassou-Nguesso… A leurs côtés, une poignée d’hommes politiques français, souvent murés dans le silence au moment d’expliquer la raison d’être de leurs sociétés offshore.
Les listes nominatives des Français concernés non encore révélées. Les médias ayant participé à cette nouvelle enquête sur les sociétés offshore vont sans doute nous tenir en haleine encore le plus longtemps possible. Il faut rentabiliser l’investissement. Toutefois, il ne faudrait pas non plus tout mélanger. Détenir une société offshore lorsque l’on est dirigeant de société n’est pas forcément illégal.
Évidemment, il ne faut pas tout confondre. Beaucoup pensent que créer une société offshore est forcément illégal. Mais c’est évidemment faux. La majorité des sociétés offshore ne sont pas illégales. En revanche, il faut impérativement que la société offshore exerce une activité réelle dans le territoire où elle est créée. Si la société n’exerce aucune activité réelle, alors il s’agit bien d’une société écran, et donc est illégale (fraude fiscale).
Afin d’obtenir plus de détails, ainsi que des listes actualisées, les articles du quotidien Le Monde sont à consulter.
Extrait partiel de la liste des chefs d’Etat concernés :
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